L'horizon se croit vertical

Houla, toi et moi on se ressemble. Je ne parle pas par rapport à cet article en particulier, mais sur tout, toutes les histoires, les pensées, les contemplations. J'aimerais bien commenter chacun de tes articles parce que j'ai des trucs à y dire,et puis parfois tu les dis si bien, ou bien tu les dit comme je les ai vécus il y a quelques mois de cela sur mon Joueb. Avec un ou plusieurs, insignifiants ou pas, dépendante ou détachée. J'aime beaucoup observer moi aussi. Et puis je crois que je suis "à peu près" dans les mêmes endroits que toi. Je ne bois pas, je ne fume pas, et pendant que les autres le font, je regarde, constate, décortique. Il en est arrivé un point où ça me faisait tellement mal de voir ces gens que j'aimais et l'état dans lequel ils se mettaient. Et le sentiment paradoxal qui s'éparpillait dans mon être. Jamais je ne toucherai à l'alcool, pour un tel résultat, jamais. Et puis vite, boire, boire pour arrêter de voir ce spectacle accablant, cesser d'être lucide et faire comme si de rien n'était, passer une agréable soirée, comme les autres, et m'endormir par terre, dans le couloir, et ne plus rien me rappeler le lendemain. J'ai opté pour la première solution. Je sais même pas si j'ai eu raison.
L'avantage d'être attentive et d'observer les autres, c'est non seulement connaître et prévoir les attitudes, les réactions, mais aussi se connaître soi-même. Je sais comment je suis lucide, et je sais tout ce que je fais quand je ne le suis pas. Et ça me désole de comprendre à quel point on peut faire n'importe quoi. Plus de conscience. Bah moi après je regrette. Je dois bien être la seule à regretter les conséquences de mes actes. C'est désolant, ça aussi, et je ne sais pas dans quel sens.
Oui, grandir, et arrêter le reste. Mais là où tu es, personne ne t'aide. Ils n'ont pas envie de cesser, eux. Moi, j'ai toujours fait la fête comme ça, sans rien. A la place, je me nourris des restes, des échappées. Je ne passe pas une mauvaise soirée pour autant. C'est sûr que sans verre à la main, on a l'impression qu'il nous manque quelque chose, puis dès qu'on s'ennuie, on a pas le reflexe de le porter à la bouche. Mais il n'y a pas que ce genre de fêtes....hum. Quoi que...
Dans mon coin, tous les gens sont comme tu le décris. On a pas l'impression qu'il existe franchement différent là où on est parce qu'on reste dans notre bulle, le cercle. Les gens sont si différents ailleurs. Mais ailleurs....pas loin, à un pas de la porte d'entrée...et de sortie. A l'intérieur, même, parfois. Il y a des gens polyvalents qui peuvent ouvrir sur d'autres horizons, et d'autres styles de fêtes. Bon, on sait tout ça. C'est pas pour ça qu'on va changer d'horizon et de style, parce qu'on croit souvent que ça sera pas pareil, et quand je dis pas pareil, je le dis dans le sens de moins bien. On a peur d'aller ailleurs parce qu'on sait pas où aller, chez qui, comment... Apréhension du reste, de se lancer, toute seule. Bah après tout, on peut rester déjà là où on est. Faire le test, passer l'épreuve. Etre la même, être mieux, mais sans rien. Toujours au même endroit, s'amuser comme avant. Juste....autrement.
Des étapes de plus dans la découverte de soi-même, et des autres. Pour les aider à avancer.

BiZOo à toi!